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Notre Enseignant

Federico Dainin Jôkô Sensei

fondateur de

La Montagne Sans Sommet

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Ma vie a toujours débordé de rencontres magnifiques, et je suis tellement chanceux d’être entouré de tant de belles personnes, de pouvoir vivre une infinité d'expériences incroyables; mais surtout d’avoir un jour reçu le plus précieux trésor, celui de l’absorption en moi au cœur du monde, zazen, la réconciliation avec mon histoire, la découverte de mes paysages intérieurs merveilleux , la perception de l’incroyable grandeur de l’homme, de l’indicible beauté de l’univers! Je dormais et je ne faisais que songer à mes chutes, puis j’ai ouvert les yeux et j’ai vu toutes mes floraisons. Je pensais être séparé du monde et des autres, puis soudain en contemplant le Bouddha tourner la fleur entre ses doigts, j’ai ressenti qu’il n’y a pas de moi, ni de Bouddha, ni de fleur; tout m’est apparu unifié, et tout a aussitôt disparu; ce fut la grande liberté intérieure: ce fut l’expérience de zazen. 
Alors il me semblait bon de pourvoir partager avec un cœur simple ces trésors que j’ai abondement reçu, de mes maîtres zen certes, mais aussi la perception de la joie profonde de tous ces autres enseignements qui emplissent l’univers, le rire d’un enfant, un geste de bonté, le vol d’un oiseaux, la profondeur de l’océan, la grandeur de la montagne, la beauté d’une fleur, la douceur incroyable d’un fruit, un regard plein d’amour, le chant des bambous dans le vent; ce monde merveilleux qui sans cesse se fait et se défait, ces êtres vivants qui de leur fragilité sont si précieux.....l’importance et la beauté de la souffrance aussi, quand on la reçoit et on la contemple les mains vides et le cœur fait de mansuétude...
Le zen est l’expérience originelle du Bouddha. Cet enseignement et ses abondances je les ai reçus gratuitement et copieusement. C’est copieusement et gratuitement que je veux les donner à mon tour.
Nous partageons le même ciel tels des nuages aux mille formes le traversant; le miracle n’est pas de marcher sur les eaux, mais bel et bien de marcher ici sur cette terre, instant après instant.”


Federico Daini Jôkô Sensei
 

Federico Massimiliano Isaac PROCOPIO, (de nom bouddhiste Dainin, vaste amour, Jôkô, pur parfum ) est né en Italie en 1976. Il a été dix ans durant séminariste puis moine bénédictin en consacrant sa vie à la contemplation, la vie méditative et aux études classiques et théologiques, appelé depuis l’enfance par un fort désir d’une vie spirituelle empreinte de contemplation.

Diplômé d’un institut supérieur littéraire, puis en sciences humaines, il a obtenu en 2001 un Doctorat en Philosophie et Anthropologie des Religions à l’université de Rome; la philosophie a été dans sa vie un ancrage, un sauvetage loin de toute envie d’acrobaties intellectuelles, elle fut pour lui l’approfondissement de l’ existence. L’étude théologique des textes sacrés des grandes religions, les longues années d'exégèse biblique puis d'étude du Coran et des hadits ouvrirent en lui une pratique de dialogue et d'unité entre les voies spirituelles de l'humanité qu'il ne cesse de rencontrer depuis. La rencontre avec la vie du Bouddha, du Bouddhisme en général, des philosophies d'Orient ainsi que des Sutras, marqua définitivement fin 1996 son engagement profond dans le bouddhisme mahayana (Zen).

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Papa, esthète, poète et musicien, il est gérant de plusieurs entreprises; après diverses expériences professionnelles dans la communication et le marketing, il est devenu consultant en management des hommes, un projet qui vise à apporter un mode de management dans nos entreprises occidentales, appuyé sur les valeurs bouddhiques. Depuis 2005 il apporte la méditation, le yoga et la philosophie zen aux entreprises qui font appel à lui dans une remise en question de ce qu’on appelle sans vraiment y faire attention “Les Ressources Humaines”.

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Il enseigne ponctuellement l’art de l’Ikebana, ainsi que la cérémonie du Thé, l'art du Haïku (poèmes de pleine consciences), du Mu-do (yoga pratiqué dans les monastères zen en Corée) et d’une vision actuelle et créative de la calligraphie zen.

Attentif aux merveilleuses rencontres de la vie, amoureux de son temps, et reconnaissant la chance d’avoir pu grandir sensible et engagé, touché par la beauté de l’homme et du monde, il œuvre pour un bouddhisme zen d’occident, joyeux, engagé et moderne. De par son parcours, il agit souvent au cœur du dialogue entre les religions conscient du pouvoir de la religion dont la force incontrôlable peut tout aussi bien déborder le monde d’amour que le détruire de haine et de crimes, il participe ainsi régulièrement et activement à divers colloques et actions d’échange et d’enrichissement.

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Ordonné moine en 2002, il a commencé à pratiquer le bouddhisme zen dans l’école Soto (tradition japonaise), et, avant de revenir définitivement dans la lignée Soto en 2010, il a suivi pendants de longues années l’enseignement et la pratique du Maître zen Coréen, Maître Seung Sahn Soen Sa, avec les patriarches Bon Yo et Wu Bong, dans la lignée Chogye (Lin-Chi) chargé d’une intense pratique des kôans. Au sein de ce lignage il a reçu l’ordination d'abbé et d'enseignant de Dharma en Juillet 2006 par la transmission de la Vénérable Patriarche Bon Yo Soen Sa Nim qui fut l’un des Maîtres Zen les plus importants de sa vie.

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Administrateur de l'Union Bouddhiste de France entre 2007 et 2011, il a travaillé activement pour l'ouverture et le développement du Bouddhisme en France, et animé notamment les événement culturels du bouddhisme de France ainsi que la cellule de création des aumôneries bouddhiques nationales des hôpitaux. 

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Membre en recherche de l'EPHEP (Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologie de l’Institut Lacanien de Paris), il exerce en tant que psychanalyste auprès d’associations et en cabinet privé. Depuis une petite dizaines d’années il consacre une part de son temps aux personnes en fin de vie, particulièrement les enfants et les malades de sida, les personnes âgées et les jeunes des quartiers difficiles , apportant aussi régulièrement la méditation zen et le partage de cette sagesse de vie apaisante et bouleversante qu’est le bouddhisme là où peu osent aller.

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Engagé au sein de diverses associations, il "travaille" particulièrement pour l'abolition de la peine de mort des homosexuels dans le monde, et plus largement pour l'obtention des droits au mariage et à l'adoption ainsi que pour la cessation des violence et de la discrimination, dans un militantisme paisible visant l'égalité (valeur républicaine et spirituelle...) existentielle de tous les êtres.

Défendeur très engagé du droits des femmes de par le monde et plus particulièrement, le droit à l'étude pour les petites filles; militant d'un féminisme apaisé il défend et porte diverses causes soutenant la mixité, la parité et l'égalité des femmes.

Depuis 2014 il est plus particulièrement engagé dans de nombreuses actions en faveur des réfugiés.

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Ecrivain et directeur de Collection dans diverses maisons d'éditions, il a également créé et dirige la collection SPIRITUALITÉS LAIQUES, ensemble d'ouvrages et d'auteurs visant à apporter une réponse sans dogmes, à l'essence même de l'être humain profondément spirituel.

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En hiver il anime des groupes de présence auprès des personnes dans la rue par des actions d’aide et d’écoute, une façon encore d’actualiser l’enseignement bouddhique et de le faire résonner de partout et en profondeur.

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C’est un bouddhisme joyeux qu’il enseigne, loin de toute singerie religieuse, un bouddhisme d’Occident, une voie spirituelle large et ouverte, créative et vivante, pour un monde plus vrai, plus épanoui et plus profond.

Très respectueux de ses racines de tradition japonaise Soto, Federico Dainin-Jôkô essaye d’installer en France une pratique moderne et occidentale du bouddhisme zen, dans les dojos où il transmet l’enseignement bouddhiste et la pratique de la méditation (zazen), mais bien au delà, en tout lieu de rencontre et de partage.

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L'autorité d'enseignant zen Sôtô lui est transmise en 2013 par le Maître Zen Taigu, descendant de la Lignée Sôtô des Patriarches Niwa Zenji (ancien abbé du Temple Principal Sôto, Eihei-ji, au Japon), Nishijima Roshi, et le Maître zen Chodo Cross.

 

Ce site est un espace simple et ouvert de partage et de rencontre avec la communauté de La Montagne Sans Sommet. La dénomination “La Montagne Sans Sommet”, dont la traduction japonaise est “MuChoSan”, 無頃山, trouve son inspiration dans un texte qui bouleversa le moine Federico Dainin-Jôkô au tout début de sa pratique; ce texte se trouve dans le recueil Yojinki de Maître Keizan:


“Ainsi de zazen il en est comme d’une haute montagne

dont on ne peut apercevoir le sommet,

Ou encore comme la mer profonde

dont on ne peut distinguer le fond...”


La communauté de Federico Dainin Joko Sensei est un lieu ouvert à tous, et se veut également un lieu d’échange et de partage avec toutes les autres traditions zen, et religieuses. Il y a un seul Bouddha et son essence se manifeste en tous les êtres. Il y a un seul Dharma (enseignement) et ses couleurs sont aussi vastes que les manifestations de l’univers. Il y a une seule sangha (communauté), la grande communauté des êtres vivants.

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L’enseignement de Federico Dainin-Jôkô Sensei, de par son parcours, s’exprime sur plusieurs axes principaux :

 

  • Shikantaza, la simple assise méditative, zazen;

  • Kôan-do la voie de l'étude des kôans, qui se complètent et s’harmonisent avec zazen dans une transmission profonde de cœur à cœur.

  • La couture du Kesa, pratique spirituelle de couture du manteau bouddhique.

  • Zanshin, la pratique de l'esprit du geste dans les arts zen: ikebana, calligraphie, aigu, cérémonie du thé;

  • L'Engagement social: pratique indissociable du bouddhisme zen à travers laquelle de manière très ordinaire et sans signe distinctif, notre action auprès de ce monde et plus particulièrement des plus souffrants donne du sens aux préceptes bouddhiques.

  • La Shojin-Ryori: la cuisine pratiquée dans les temples zen. A travers cette pratique culinaire donner la chance de se retrouver reliés à soi même par la nourriture et au monde tout entier par l'assimilation des éléments et du fruit de la terre. C'est une pratique accessible au plus large nombre , et réalisable dans l'ordinaire du quotidien. La Shojin est pratiquée pendant les retraites, mais aussi lors des grandes cérémonies au dojo ou encore lors d'ateliers de pratique et d'étude avec le Tenzo (maitre de cuisine) Valérie Daihatsu Sensei. Cliquez ici

  • Le dialogue interreligieux, comme expression par excellence de la foi en un monde et une humanité "une", réconciliée, fraternelle et bâtisseuse de paix.


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Sur les eaux de l’esprit 
La lune paisiblement s’épanouit
Qu’une vague les trouble
Elle pénètre jusqu’au fond
Et la boue devient lumière.

 

Ce monde
A quoi le comparer ?
A la goutte qui tombe
Du bec de l’oiseau d’eau,
Et réfléchit le clair de lune.

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Sous la neige 
ont disparu les herbes de l’hiver
un héron blanc
cache son corps
à l’ombre de la blancheur.

 

Tout son qui atteint mon oreille
Est une voix
Là, à l’instant
C’est mon ami !
Il n’est rien qui ne me parle.

 

(Maître Dôgen)

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